…elles sortent les unes des autres, sont d'inégale valeur, et, sans aller jusqu'à dire qu'elles sont d'inégal intérêt, il me semble qu'elles appellent des réponses décidées.
Si vous m'interrogez sur les agences de notation, je vous dirai que nous avançons, depuis la grande crise de 2008, vers une réglementation accrue sur le plan international, vers des directives européennes qui nous rendront moins dépendants de leur activité, vers une surveillance plus étroite, et vers une transparence plus élargie de la réalité de ce marché.
Néanmoins, il ne sert à rien de taper sur les agences de notation. Le problème des pays avancés, et singulièrement au sein de la zone euro, est d'abord un problème de dette. C'est comme si vous disiez à un malade : « Lève-toi et casse ton thermomètre ! » Cela ne sert à rien. Nous écartons ce débat. Nous devons réduire nos dettes et les agences de notation poursuivront leurs travaux.
Si vous m'interrogez sur les rémunérations excessives, notamment des banquiers, qu'il me soit permis de vous remettre en mémoire que c'est le Premier ministre François Fillon qui, le premier, au cours du premier trimestre de cette année, a qualifié ces rémunérations d'extravagantes. (Protestations sur les bancs des groupes GDR et SRC.)