Le dispositif actuel pose deux problèmes notables : c'est un frein au retour à l'emploi pour les bénéficiaires et il ne permet pas de réduire les inégalités entre hommes et femmes – moins de 4 % de ses bénéficiaires sont des hommes.
Dans les préconisations du Haut conseil de la famille comme dans le rapport que j'ai présenté au nom de la MECSS ou dans celui de Mme Tabarot, plusieurs pistes ont été proposées pour améliorer le dispositif : une durée plus courte, un partage du temps du congé parental entre les deux parents, une meilleure compensation financière.
À la fin de cette législature, le constat de la nécessité d'une réforme est partagé, mais rien n'a changé – faute de volonté politique.
Alors que sonne l'heure du bilan, on ne peut que regretter ces cinq années perdues faute d'une véritable politique familiale ambitieuse au service des familles, de toutes les familles. Vous ne pouvez pas systématiquement vous cacher derrière la crise économique et financière pour justifier l'absence de projet, l'absence d'ambition, l'absence de volonté politique au service des familles.