Madame la présidente, mesdames les ministres, monsieur le président de la commission des affaires sociales, mesdames et messieurs les rapporteurs, ce projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012 s'inscrit dans un contexte très contraint pour nos finances publiques, chacun le sait. Certains le reconnaissent, d'autres s'évertuent à le nier. Mais c'est bien la réalité.
Dans ce contexte, le PLFSS a un double objectif : la maîtrise responsable des dépenses, parce que c'est indispensable pour préserver la pérennité de notre système de protection sociale, mais, dans le même temps, un haut niveau de prise en charge, parce que c'est la solidarité qui est le fondement de notre système.
Responsabilité et solidarité : les mesures prévues pour les branches dont j'ai la charge nous permettent de mettre en oeuvre, même si ce n'est pas facile, ces deux objectifs.
Cela concerne d'abord notre système de santé et l'assurance maladie. La maîtrise des dépenses est une des priorités du Gouvernement. Voilà pourquoi le respect de l'ONDAM est plus que jamais un impératif. Je le dis d'autant plus que certaines idées de réduction des dépenses circulent. Nous ne pouvons pas nous affranchir de ce principe de respect de l'ONDAM. La croissance de l'ONDAM a été fixée à 2,8 %, je sais que certains voudraient que ce soit davantage – je l'entends souvent. Mais je préfère être ministre de la santé d'un pays où l'on demande des efforts avec un ONDAM en progression de 2,8 %