Elle porte encore sur le Fonds de stabilité financière pour éviter la contagion, sur le niveau de recapitalisation de nos banques pour les protéger contre un risque puissant et sur les leçons à tirer de ces crises à répétition qui appellent une avancée accélérée dans l'intégration de la gouvernance de la zone euro, notamment en matière budgétaire.
A l'instar du Premier ministre, je veux dire à quel point les analyses développées depuis quarante-huit heures vont à l'opposé de l'évolution des négociations que nous avons menées avec l'ensemble de nos partenaires, des Vingt-sept en général, des Dix-sept de la zone euro en particulier, et avec nos amis et voisins allemands plus spécifiquement.
Puis-je simplement vous rappeler qu'une question essentielle soulevée par l'accord du 21 juillet était l'adaptation du fonds en vue d'une intervention sur les dettes secondaires, autrement dit les dettes d'occasion ? Les Allemands ne le voulaient pas ; au cours des négociations de la semaine dernière, ils ont définitivement accepté que le fonds puisse intervenir sur le marché secondaire.
Est-il besoin de rappeler qu'il existait un blocage à propos de l'évolution des modalités de soutien à la Grèce et qu'il y avait même une interrogation au sein de la coalition allemande sur le point de savoir s'il fallait ou non mettre la Grèce en faillite ? Nous avons les uns et les autres été modérés dans notre expression publique afin de permettre à la coalition de la Chancelière d'avancer vers la ratification de l'accord du 21 juillet au Bundestag.
Oui, nous pouvons être fiers de la manière dont la France a mené ces négociations. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)