Je suis peut-être ce soir le centriste de l'UMP. En tout cas, j'ai bien envie que l'on élargisse les zones touristiques, afin d'intéresser un petit peu plus de consommateurs, notamment étrangers.
J'appelle seulement l'attention de tous sur les effets indirects. Mais ils ne sont pas aussi nocifs que vous le pensez. Aujourd'hui, on négocie les conditions salariales dans les établissements qui travaillent le dimanche. Certes, il y a çà et là des problèmes ; certes, il y a des employeurs qui n'ont pas toujours fait ce qu'il fallait faire – en particulier, je le confesse, dans l'hôtellerie-restauration. Mais cela a bien changé, pour des raisons très simples : on ne trouve plus d'employés si on ne leur assure pas un salaire convenable. Et c'est tant mieux – tant que les employeurs y arrivent.
À l'avenir, permettons à tous ceux qui vont travailler le dimanche de négocier avec leur employeur des conditions favorables – peut-être un doublement du salaire dans certaines circonstances, mais pas nécessairement le double. J'insiste beaucoup sur les négociations, de préférence au doublement du salaire qui me tracasse, car certaines professions n'auront pas la possibilité de le faire.
Mais, de grâce, il ne faut pas jeter à la rivière la négociation salariale, car elle a encore une grande importance dans notre pays. Je suis d'ailleurs étonné que vous, à gauche, ne lui accordiez pas plus d'importance, car vous êtes souvent arc-boutés là-dessus. Aujourd'hui, vous ne pouvez donc pas nous faire ce reproche ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)