Je m'exprimerai avant tout en tant que président de la commission solidarité de l'Office national des anciens combattants (ONAC). L'aide différentielle au conjoint survivant que vous avez créée est bien intégrée dans le budget d'aide sociale de l'ONAC – dont le budget augmente cette année de 500 000 euros pour être porté à plus de 20,6 millions d'euros.
Je constate que, depuis sa création, cette aide a toujours augmenté lorsque cela était possible et s'élève aujourd'hui à 834 euros. Nous souhaitons que cette aide soit maintenant portée au niveau du seuil de pauvreté, soit 954 euros. Nous voudrions aussi qu'une ligne budgétaire lui soit dédiée afin qu'elle puisse être clairement identifiée. Enfin, nous souhaitons qu'une aide de ce type soit créée à destination des anciens combattants les plus démunis.