Je voudrais tout d'abord souligner combien nous apprécions l'augmentation à 48 points de l'indice de la retraite du combattant.
Mais je tiens également à attirer votre attention, en ma double qualité de président de l'UFAC et de président de la commission nationale de la carte du combattant, sur la situation des soldats qui ont effectué leurs quatre mois de présence en Algérie « à cheval » sur le 2 juillet 1962 et ne satisfont donc pas aux critères d'obtention de la carte du combattant. Cela fait de nombreuses années que nous signalons cette situation. J'ai bien conscience que le budget est contraint et qu'il n'est pas possible de satisfaire toutes les revendications. Compte tenu de la moyenne d'âge des bénéficiaires potentiels, je crois néanmoins qu'il y a là un vrai caractère d'urgence à la modification des critères d'obtention de la carte dont le coût – 4,5 millions d'euros selon les éléments dont je dispose ne semble pas dirimant. Cela permettrait de régler définitivement cette question.