Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Jean-Paul Lecoq

Réunion du 19 octobre 2011 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je suis très satisfait, car pour la première fois il y a unanimité pour que les banques financées sur fonds publics soient sous contrôle public, ce qui n'était pas le cas dans les débats précédents.

La crise européenne est aussi une crise du crédit. Se pose la question de savoir où on emprunte l'argent : auprès des marchés financiers ou sur l'épargne des citoyens européens ? Ce n'est plus le cas, même pour les collectivités territoriales, qui seront invitées, à travers la Banque postale et la Caisse des dépôts et consignations, à emprunter sur les marchés financiers. Dans mon département, par exemple, 25 milliards d'euros « tombent » chaque mois sur les comptes courants. Comment les utiliser au moins pour partie comme ressources d'accompagnement ?

En ce qui concerne la question de la transparence, je suis d'accord avec Hervé de Charrette : comment le citoyen européen peut-il s'y retrouver à travers les budgets pour savoir ce que fait l'Union européenne ? Si l'on veut donner une âme à l'Europe, c'est une question essentielle sur laquelle il faut travailler.

Enfin, beaucoup d'économistes ne cessent d'expliquer que l'austérité est incompatible avec la croissance et qu'il faut « alimenter la machine » plutôt que de « tarir la source ». Si l'Europe était utile, elle se donnerait les moyens de la croissance. Son utilité est de plus en plus mise en cause, mais la façon dont s'organisent les choses aujourd'hui vient à l'encontre de l'idée de l'Europe, qu'on soit fédéraliste ou que l'on partage une autre vision de l'Europe.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion