Nous voterons l'amendement de M. Bouvard, qui, sans résoudre le problème, améliore la situation.
Je siège à la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts comme membre de la commission des Finances appartenant à l'opposition, mais, dans cette fonction, je m'efforce de respecter la déontologie. Cela étant, pour la Caisse, tout cela commence à représenter une addition carabinée ! En 2008, nous avons dû investir deux milliards dans le capital de Dexia, contre un milliard seulement pour l'État ; et on nous demandait trois milliards – disons plutôt qu'on a tenté de nous les imposer, au cours d'une nuit mémorable à Bruxelles.
Si Dexia a disparu dans dix ans – ce qui n'est pas impossible –, qu'en sera-t-il du recouvrement des 30 % restants, sans compter la franchise ?