Madame la secrétaire d'État, je regrette beaucoup l'absence du ministre de l'intérieur, même si elle ne me surprend pas : il a pris l'habitude de ne pas répondre aux questions que je lui pose. J'ai posé un certain nombre de questions écrites pour savoir, de manière très précise, combien d'effectifs de sécurité étaient mobilisés à l'occasion des déplacements du Président de la République en province. Mon collègueJean-Jacques Urvoas a d'ailleurs fait de même dans une vingtaine de questions, chacune correspondant à un déplacement précis.
N'ayant obtenu qu'une réponse dilatoire, je suis revenu à la charge : j'ai reposé la question signalant au ministre qu'il ne m'avait pas donné de réponse à une question précise. Comme celle-ci tardait encore à venir, j'ai utilisé la procédure du signalement qui, aux termes du règlement de notre assemblée, oblige le ministre à répondre dans les dix jours. La réponse dilatoire est arrivée trois mois plus tard ! On voit bien la légèreté avec laquelle le ministre de l'intérieur traite les questions des parlementaires.
Madame la secrétaire d'État, je voulais demander au ministre pourquoi il ne répond pas à une question aussi simple que : combien d'effectifs de sécurité, en distinguant les diverses forces, sont-ils mobilisés lors d'un déplacement du Président de la République en province ? Le ministre est-il décidé à répondre, y compris aux questions écrites qui restent pendantes ?