Madame la députée, pour l'ensemble des hôpitaux, la question des investissements immobiliers est un sujet majeur. Ils permettent d'accompagner la modernisation de leur offre de soins, la réorganisation et la mise en commun de leurs activités sur le territoire, et de préparer au mieux la médecine et les soins de demain.
Le projet immobilier du centre hospitalier universitaire de Rouen traduit bien ces enjeux. Les travaux préparatoires à ce projet immobilier avaient d'ailleurs fait l'objet d'une aide dans le cadre du Plan d'investissement Hôpital 2007. La restructuration et l'extension du site de Charles Nicolle correspondent à une importante modernisation du plateau technique du CHU.
Ce projet se caractérise par un effort pour dimensionner au mieux les capacités d'hospitalisation, en prenant en compte tant la complexité et la lourdeur des soins que l'évolution des nouvelles techniques chirurgicales et le développement des alternatives à l'hospitalisation complète. Cela se traduit par une diminution des lits d'hospitalisation conventionnelle, une augmentation du nombre de lits dédiés aux soins critiques et du nombre de places de chirurgie ambulatoire.
Ce projet doit également permettre de mutualiser les compétences médicales et soignantes en renforçant ainsi la cohérence du projet médical et de soins, et d'optimiser l'organisation des fonctions supports.
Comme vous le rappelez, les arbitrages portant sur la seconde tranche du plan national d'investissement Hôpital 2012 seront bientôt rendus. Les choix reposeront sur la pertinence d'ensemble des projets au regard de leur organisation interne et de leur impact sur l'offre de soins du territoire desservi, ainsi que sur l'urgence des situations. Dans cette période marquée par des contraintes budgétaires et financières importantes, ils seront particulièrement pesés.