L'annonce de la construction de 1 100 logements dans le quartier de Gilo signifie l'asphyxie de Jérusalem-Est et sa séparation définitive d'avec le reste du territoire cisjordanien.
L'Union européenne, par la voix de Mme Ashton, a eu une réaction pusillanime, voire timorée. Fait-il désespérer de la diplomatie européenne ? La France a-t-elle encouragé l'Union à adopter une position plus forte ? Rappelons que ces constructions violent tous les accords internationaux.
Par ailleurs, les déclarations du Président de la République à la tribune des Nations Unies m'ont semblé en retrait par rapport à la position traditionnelle de notre pays, puisque c'est la première fois depuis trente ans qu'un chef d'État français ne défend pas la création d'un État palestinien. Comment expliquez-vous cette évolution ?