Si l'opération en Libye a été un succès, c'est d'abord parce qu'elle fut menée par les Libyens eux-mêmes, certes avec l'appui de l'OTAN, des Britanniques et des Français. La situation est inverse en Afghanistan, où la présence de nos troupes, considérées comme des forces d'occupation, est la principale cause d'insécurité. Dans un an ou deux le constat sera le même, car le transfert de responsabilités aux forces afghanes restera largement théorique.
Pour organiser des conférences avec les pays voisins, encore faut-il que nos relations avec eux aient une réalité. Quid, par exemple, de nos relations avec l'Iran ? Les Américains semblent évoluer sur le sujet.