Merci, monsieur le ministre d'État, d'avoir accepté l'invitation de notre commission. Permettez-moi de saluer votre nouveau directeur de cabinet, M. Jérôme Bonnafont, qui remplace M. Hervé Ladsous, parti occuper ses nouvelles fonctions aux Nations Unies.
Depuis votre dernière audition, le 5 juillet dernier, le monde arabe est resté au coeur de l'actualité internationale. Votre propos liminaire, comme nous en sommes convenus, portera donc sur la Libye, la Syrie, sur le dossier Israélo-palestinien et sur l'Afghanistan.
Nul ne peut contester que la politique de la France en Libye a été couronnée de succès ; il s'agit à présent d'accompagner la transition.
Le dossier syrien, lui, a malheureusement peu évolué au cours des derniers mois, la volonté française de faire adopter par le Conseil de sécurité une résolution forte se heurtant toujours à l'opposition de la Russie et de la Chine.
S'agissant du Proche-Orient, de nouvelles initiatives viennent d'être prises, notamment par le Président de la République, qui, outre un changement de méthode et un calendrier pour relancer les négociations, a proposé de rehausser le statut de la Palestine au rang d'État observateur. Le Président Mahmoud Abbas, pour sa part, a déposé une demande d'admission de la Palestine à l'ONU. Les membres de notre commission souhaiteront sans doute savoir quelle sera la position de la France sur cette dernière demande, lorsque le Conseil de sécurité l'examinera.