Pour les drones tactiques, il faut distinguer deux segments : d'une part, le drone très tactique, comme le Skylark utilisé par les forces spéciales ou le drone de reconnaissance au contact (DRAC) utilisé par l'armée de terre, avec des variations de fiabilité et de disponibilité liées, de façon symptomatique, aux relèves de personnel ; d'autre part le drone d'un niveau de capacité supérieure qu'est le Watchkeeper. Nous étudions actuellement la possibilité d'acheter des exemplaires de cet appareil en remplacement du Sperwer, avec la perspective d'une mise en commun et d'un soutien partagé avec les Britanniques.
En matière de drones très tactiques, nous ne pouvons qu'encourager notre tissu industriel à proposer des appareils, sachant que si l'innovation est possible dans ce domaine, nous demandons à l'arrivée des productions de série et un soutien opérationnel qui peuvent se révéler lourds à mettre en oeuvre.
Pour ce qui est de l'affaire des frégates de Taïwan, je constate que plusieurs ministères sont mis à contribution.