Fondé, monsieur le président, sur l'article 58, alinéa 1, relatif au déroulement de nos travaux –un article que nous connaissons bien.
Je m'étonne en effet de l'intervention de notre collègue Jean-Pierre Door, qui, de manière quelque peu intempestive, est venu troubler le caractère tout à fait pacifique des débats que nous avions entre nous, et à l'occasion desquels nous avons pu clarifier certaines notions qui n'étaient manifestement pas évidentes. C'est ainsi que l'échange avec le ministre a permis de mieux comprendre ce qu'il entendait par hospitalité « indirecte ». Quant à la loi anti-cadeaux de Claude Évin, je ne vois pas très bien en quoi elle trancherait la question de savoir à partir de quel seuil devraient être rendus publics les avantages en nature ou en espèces procurés par les entreprises pharmaceutiques.
Cette remarque de notre collègue était d'autant plus malvenue qu'elle venait d'un député qui n'a pas hésité à voter, dans la loi de finances pour 2011, la création d'un droit de 30 euros dont le paiement conditionne l'accès à l'aide médicale d'État pour les étrangers en situation irrégulière, alors même qu'ils ont des revenus inférieurs à un certain montant.