En ce qui concerne la visite médicale, j'observe tout d'abord deux choses : d'une part, la politique du médicament menée depuis des années a permis de restreindre la dépense en la matière ; d'autre part, le nombre de visiteurs médicaux n'a cessé de décroître depuis des années.
Si l'on veut améliorer la transparence, il convient non pas de supprimer des visiteurs médicaux, dont le rôle consiste avant tout à apporter de l'information aux praticiens, mais simplement de vérifier que cette information n'est pas dévoyée.
La visite médicale peut avoir un rôle positif concernant les informations techniques sur les produits de santé. Si je ne suis pas opposé à l'idée consistant à organiser des visites collectives, je souhaite qu'elles ne servent pas à stigmatiser les 16 000 visiteurs médicaux qui, pour l'essentiel, font leur travail avec honnêteté et professionnalisme.
En conclusion, il m'est agréable de voir que, sur l'ensemble des bancs de cette assemblée, chacun s'accorde à reconnaître les avancées de ce texte. Ma collègue Catherine Lemorton a eu raison de reconnaître qu'il ne s'agit pas d'un sujet partisan et d'approuver ce projet, fut-ce de manière critique.