Nous aurons beau produire des règles contraignantes pour la pratique quotidienne de certains secteurs médicaux, nous ne remplacerons pas l'éthique et la morale individuelle. Et moi qui souhaite que nous construisions une société de liberté, de responsabilité et de confiance, je m'interroge sur l'encadrement trop strict voulu par certains, sur les bancs de cette assemblée.
Enfin, monsieur le ministre, je souhaite que nous ne découragions pas notre jeunesse de s'engager dans des métiers à responsabilités, dont l'exercice est rendu de plus en plus difficile dans une société volontiers procédurière et paranoïaque, qui considère avec méfiance toute personne investie d'une autorité ou détentrice d'un savoir.
Votre tentative est louable ; elle répond à des exigences de la société. Si je me suis permis de soulever ces questions, c'est parce que je souhaite que les patients soient soignés au mieux, ce qui suppose que des médecins continuent de s'engager volontairement dans ces voies difficiles, en étant accompagnés par des équipes pluridisciplinaires.