Un mot sur les DRM. Dans les accords de l'Élysée, la disparition des DRM ne concernait que la musique. Les problèmes que pose le cinéma sont beaucoup plus délicats dans la mesure où pour préserver la diversité, il existe différentes fenêtres de diffusion.
S'agissant de notre campagne de communication, que M. Bloche juge d'un ridicule consommé, il faut garder présent à l'esprit d'une part qu'elle était humoristique, d'autre part qu'elle visait un public bien particulier, celui des jeunes et des très jeunes dont elle reprenait les codes. Ses effets, qui ont été évalués, n'ont pas été aussi négatifs que vous le prétendez. Une certaine catégorie d'usagers d'internet a bien été sensibilisée. Mais notre oeuvre de pédagogie ne s'arrête pas là. Il faut aussi aller sur le terrain, en région, notamment dans les établissements scolaires où des modules pédagogiques peuvent être fournis aux enseignants pour mieux faire comprendre aux jeunes tous les enjeux du droit d'auteur.
Sur le budget enfin, je laisse la parole au secrétaire général.