Nous croyons, nous, qu'il faut démocratiser pour obtenir une certaine efficacité et développer l'équipe, quand bien même une équipe travaille, d'un toujours sous les ordres d'un chef coordonnateur, qui prépare le travail d'ensemble.
Qu'est ce que cela vous coûte, madame la ministre ? Je ne vais pas vous supplier d'adopter cet amendement, je connais la nature de ce projet. J'espère simplement que d'ici demain, nous obtiendrons d'autre réponse que « cela va de soi ». Parce que pour vous, lorsque cela va de soi, il n'est pas nécessaire d'adopter l'amendement. Vous pourriez dire que, comme cela va de soi, on pourrait l'accepter, pour être plus efficace. Là, vous me paraissez une gardienne très vigilante du pouvoir des ARS, mais également des pouvoirs des patrons d'hôpitaux – et pour M. Sarkozy, c'est le directeur qui doit être le patron. Notre amendement tente d'apporter un tant soit peu de démocratie dans tout cela. Faute de quoi, entre patrons d'ARS et patrons d'hôpitaux, ce sera l'étatisation totale, sans rendre de compte à personne. Messieurs les toubibs, vous qui êtes en nombre ici, vous marcherez au pas et au clairon. Si c'est ce que vous souhaitez , tant mieux pour vous !