Il faut éviter ce genre d'argument. Cette proposition de loi demeure sans doute partielle, mais elle constitue une opportunité exceptionnelle pour le législateur de faire valoir que, désormais, il va s'intéresser à la voracité des industriels. Car, monsieur le ministre, le principal facteur d'obésité, de nos jours, ce n'est pas la voracité des enfants, mais bien celle des industriels qui introduisent de manière coupable des sucres, des sels et des lipides dans des produits qu'ils veulent rendre plus sapides. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)