Monsieur le ministre de l'agriculture et de la pêche, vous travaillez actuellement à la mise en oeuvre des mesures découlant du bilan de la politique agricole commune, mesures très attendues par les agriculteurs français, quel que soit le secteur de production.
Chacun sait qu'il faut anticiper et préparer l'échéance de 2012 ; chacun a le souci de maintenir l'équilibre des filières. Les choix qui seront faits sont extrêmement importants, et c'est la « ferme France », dans sa totalité, qui est aujourd'hui inquiète.
Des décisions qui seront prises dépend l'avenir de certaines filières – je pense notamment à la luzerne déshydratée, complément indispensable d'une politique de culture en plein champ dans les zones céréalières.
Nombreux sont aujourd'hui les agriculteurs inquiets pour leur activité, pour leurs revenus et pour notre économie en milieu rural. Nombreux également sont les jeunes qui se demandent s'il faut encore s'engager sur cette voie.
Vous avez à plusieurs reprises exprimé votre volonté d'une PAC plus préventive, plus équitable et plus durable. Ma question est donc double : quelle suite entendez-vous donner à ce bilan de santé ? quels encouragements pouvez-vous adresser aux filières qui font la richesse de l'agriculture française ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)