La conférence de Copenhague s'est achevée sur un bilan à la limite du grotesque ; celui de Cancun a été plus positif, mais reste insuffisant.
Quant à l'Europe, elle n'arrive pas à parler d'une seule voix. Qui va négocier au titre de l'Union européenne ? En l'absence d'accord, pouvons-nous commencer à introduire la notion de taxe carbone aux frontières dans le cadre de nos échanges commerciaux ? Comment la première puissance économique mondiale que nous sommes peut-elle se transformer en puissance politique dans le cadre de ces négociations internationales ?
Je crains qu'à l'issue de la conférence de Durban, le Titanic qui transporte l'humanité ne se rapproche encore dangereusement de l'iceberg…