Toutes ces interventions traduisent un consensus sur le principe de cette réforme, mais elles font également état d'interrogations quant aux risques liés à sa mise en oeuvre. Je partage ce double point de vue.
Nous sommes confrontés à une difficulté de financement de l'ensemble des projets actuellement en cours, qu'il s'agisse de modernisation de l'existant ou de création de nouvelles lignes. Nous devons trouver un optimum global en la matière, éventuellement en diminuant l'optimum lié à la création de LGV. Il devrait être possible, dans un autre schéma, d'utiliser des infrastructures existantes pour réduire le coût de réalisation des lignes à grande vitesse. Cela dégraderait quelque peu la performance, mais permettrait d'améliorer sensiblement l'équation financière. Je souhaite que cette idée soit examinée de près, et non balayée d'un revers de main.