Le projet de cadencement est lancé depuis des mois et connaît des succès divers selon les régions en termes d'impact, d'appréciation, de réaction des élus et des habitants. Ces changements d'horaires ne risque-t-ils pas de cristalliser une situation pour plusieurs années, ce qui rendrait difficile l'insertion des nouvelles missions prévues au SNIT ?
Par ailleurs, c'est le service à la personne qui est concerné, mais qu'en est-il du fret ? Il y a une grande attente de la profession sur la qualité des sillons. Le cadencement suppose une gestion en parallèle des passagers et du fret, et une réactivité. Comment la problématique fret y est-elle intégrée, sachant que construire des sillons de bonne qualité n'est pas compatible avec l'état de notre réseau qui n'est pas suffisamment électrifié ?
Enfin, le cadencement risque d'avoir des conséquences particulières en région Île-de-France en raison de la nature interrégionale des liaisons. Les nouveaux projets – je pense à la ligne D, Creil-Roissy – risquent de ne pas pouvoir émerger parce que l'on aura figé les capacités liées au cadencement d'une région sur l'autre. J'appelle donc votre attention sur les dessertes interrégionales, surtout dans le bassin parisien, qui sont un casse-tête inextricable.