Il s'agit bien, en effet, de la mise en oeuvre du principe de précaution. Le bisphénol A soulève bien des doutes : le Danemark, comme d'autres pays, en a interdit l'usage ; les études en cours n'aboutiraient pas toutes aux mêmes conclusions.
S'il existe des produits de remplacement, faciles à fabriquer dans un délai raisonnable, le risque que peuvent courir les populations sensibles déjà mentionnées mérite que l'on adopte cette proposition de loi. Suffisamment d'indices concordent en sa faveur. Car, nous l'avons encore vu avec l'affaire du Mediator, n'attendons pas qu'un scandale éclate pour légiférer.