Il existe aussi des centres de placement immédiat (CPI) - j'en ai d'ailleurs un dans ma circonscription – qui devraient faire l'objet d'un audit sur leur fonctionnement. Certains sont dirigés directement par la protection judiciaire de la jeunesse du ministère de la justice, d'autres délégués à des associations, ce qui conduit à des désordres. Celles-ci n'ont pas les outils de rétorsion vis-à-vis de jeunes particulièrement difficiles.
Il faut également comparer le coût des places envisagées avec celui, pour la société, d'un jeune qui ne se réinsérerait pas.
Je suis donc plutôt favorable à ce texte, sous réserve de clarifier le dispositif proposé par rapport à ceux qui existent déjà.