Le dispositif sera d'abord expérimenté dans cinq centres EPIDe. S'il marche bien, le Gouvernement sera appelé à mettre davantage de moyens.
Il implique également un dialogue avec les magistrats pour qu'ils s'approprient l'opportunité qui leur est offerte et suscitent de la part des jeunes délinquants une démarche volontaire, même si celle-ci est contrainte, à la différence des stagiaires actuels, qui ont pu franchir la « ligne jaune », voire avoir été condamnés, mais ont payé leur dette à la société.
La force de l'EPIDe est l'insertion par la formation professionnelle. Au début, certains centres rencontraient des échecs faute de bassins d'emploi, mais ils sont aujourd'hui relativement assurés d'en avoir, grâce à des liens directs avec le monde du travail, au travers notamment de contrats de stage ou de formation, puis d'embauche, avec les entreprises.
Il faut naturellement que les jeunes volontaires ne soient pas trop mélangés avec des délinquants auteurs d'actes graves, qui peuvent relever de centres éducatifs fermés ou d'autres mesures pénales. Je rappelle que pour accueillir les mineurs délinquants, de nouvelles sections vont être créées au sein de l'EPIDe. Ceux-ci représenteraient environ un quart des effectifs, sachant qu'il n'y a pas lieu de fixer un quota.