Monsieur le professeur, pour parodier Molière, on pourrait vous faire dire : « La vitesse, la vitesse, vous dis-je… ». Pour ma part, je m'attendais à que vous traitiez plus longuement de certains problèmes qui nous préoccupent tout particulièrement, comme la mortalité des conducteurs de deux-roues motorisés ou celle des jeunes conducteurs de 18 à 24 ans. Ces problèmes nous obligent à multiplier les solutions, et nous ne pouvons pas nous focaliser sur la vitesse.
Par ailleurs, ne faudrait-il pas rendre plus lisibles les limites de vitesse ? L'annonce de la suppression des panneaux indiquant la présence de radars a été ressentie par les automobilistes comme un facteur supplémentaire de stress. Ces derniers ont toujours plus ou moins l'impression d'être en faute. Les panneaux de limitation de vitesse se multiplient sur certaines portions de route, au point qu'on ne sait plus où l'on en est. Il conviendrait au moins de simplifier les règles pour que l'on sache qu'en ville, la vitesse est limitée à 50 kmh, sur route à 90 kmh et sur autoroute à 110 ou 130 kmh.
Enfin, que penseriez-vous de l'institution d'un contrôle médical périodique de l'aptitude à la conduite, comme il en existe dans certains pays, par exemple l'Espagne ou les Pays-Bas ? J'ai déposé une proposition de loi en ce sens il y a quelque temps.