Concernant le trafic de stupéfiants, il y a une consommation locale mais l'on sait surtout que la région est un point d'entrée pour disséminer la drogue ailleurs. Concernant nos accords avec le Brésil, il existe des accords de reconduite, mais les choses ne sont pas si simples. Se pose notamment le problème des femmes enceintes qui viennent accoucher en Guyane. Surtout, il faut mesurer la complexité d'une surveillance à assurer sur des centaines de kilomètres de frontières. Il est difficile de tenir une comptabilité. Enfin, il n'existe pas de véritable évaluation de l'accord de 1997. C'est la raison pour laquelle le Protocole prévoit des rencontres deux fois par an pour assurer le suivi de l'application de l'accord.