Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, monsieur le secrétaire d'État, madame la secrétaire d'État, si je m'adresse à vous cet après-midi, c'est presque pour l'amour de l'art – même si la voix demeure et l'esprit aussi – parce que j'ai peu d'espoir, non de vous convaincre, mais de voir se traduire en actes, avant que mes arrière-petits-enfants n'atteignent leur majorité, les urgences que je vais vous signaler, tant les différents gouvernements qui se sont succédé étaient les mieux placés pour en avoir connaissance et n'ont rien fait. Mais le périmètre de votre ministère d'État est tel, monsieur Borloo, que l'on a envie de vous confier toutes les bouteilles qu'on avait jetées à la mer et qui nous sont revenues. En effet, à force d'inaction, on finit par subir les conséquences du non-aménagement du territoire, de la détérioration des écosystèmes forestiers et côtiers,…