Dans ces zones, les problèmes de cohabitation sont effectivement toujours les mêmes.
À Strasbourg, les cyclistes qui circulent à contresens ne posent pas trop de problèmes dès lors que les automobilistes connaissent la ville. On ne peut pas en dire autant lorsque tel n'est pas le cas – je sais d'ailleurs que des accidents ont eu lieu – mais, selon les experts, il n'en reste pas moins que cette pratique diminuerait les risques encourus. En tout cas, il convient de faire en sorte que les cyclomotoristes qui se sont engouffrés dans cette brèche, eux, cessent de le faire. J'ajoute que les cyclistes empruntent parfois des rues dans des sens qui leur sont interdits et qu'ils ne s'arrêtent pas toujours aux feux rouges. Les usages étant mal définis, seule l'exemplarité permettra d'être durablement efficace.
Enfin, afin d'accroître la cohésion entre les différents intervenants et afin de formuler plus aisément nos préconisations en matière d'infrastructures, nous souhaitons la création d'un secrétariat d'État à la sécurité routière : un interlocuteur unique, en effet, nous éviterait d'avoir à nous adresser aux ministères de l'intérieur, de l'écologie et des transports, au comité interministériel, au Premier ministre, aux préfet, aux maires…