Comme beaucoup de nos interlocuteurs, vous constatez qu'avec 4 000 tués par an – pour 40 millions d'automobilistes –, on est arrivé, non pas à un seuil, mais du moins à un point dur qui nécessitera des actions plus spécifiques si l'on veut obtenir une nouvelle réduction.
D'autre part, alors que l'alcool est désormais la première cause d'accidents mortels – 30 % –, l'alcoolémie correspond à environ 9 % des infractions poursuivies, contre 70 % pour les excès de vitesse. Cette inadéquation a provoqué le débat qui a abouti à la création de notre mission d'information. Les forces de l'ordre effectuent 10 à 11 millions de contrôles d'alcoolémie par an. S'agissant de la gendarmerie, vous paraît-il possible d'aller au-delà ?
Enfin, considérez-vous qu'il serait opportun de créer une police de la route, comme certains professionnels le réclament ?