Mais on ne peut plus y parler que de fauves ! J'espère donc que vous aurez à coeur de rétablir le contact avec les hommes qui y habitent encore.
Pourriez-vous, par la même occasion, insister auprès du Président de la République, qui est engagé dans une très grande série de réformes, pour qu'il appelle l'attention de l'Europe sur les conséquences tout à fait dramatiques du réseau Natura 2000 ? Certes, ce réseau ne couvre que 12,5 % du territoire et représente seulement 7 millions d'hectares, mais ma circonscription est tout entière concernée. Les maires sont aujourd'hui complètement dessaisis de leurs dossiers. Leur sens des responsabilités et la conscience qu'ils ont des problèmes est en train de s'éteindre, avec pour conséquence des ventes de terrains à des prix exorbitants. Dans le droit-fil de ce que vous avez engagé, il y a peut-être un nouveau volet à ouvrir, avec les hommes et les femmes qui habitent un pays, et qui l'aiment.
Ce serait bien de réactiver le Comité national du débat public, comme le souhaitait un de mes collègues, car il nous faut de l'intelligence, du travail en commun – ce que vous avez tenté de faire – du dialogue, si possible avant que les crises n'éclatent : après, il est trop tard !