…c'est prendre le risque d'une formidable méprise, le risque de pratiquer le passage en force pour des décisions aussi stratégiques, ou de remettre les choses à plus tard, comme nous le faisons trop régulièrement dans notre pays.
Trop de questions restent en effet posées. Ainsi, en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre, nous devons bien sûr instituer la taxe carbone, mais qui la collectera, où iront les fonds, que financerons-nous exactement et comment les collectivités et les fabricants automobiles y retrouveront-ils leur compte ?
Une nouvelle ambition est affirmée pour les transports urbains, ferroviaires et fluviaux, dont le fonctionnement est une compétence souvent partagée avec les collectivités. Il faudra donc déterminer avec elles les conditions de leur adhésion à des projets et sans doute aussi redéfinir les compétences.