Une partie de la fourniture du paquetage était déjà externalisée : les treillis sont depuis longtemps achetés à des entreprises extérieures.
Le ministère nous a garanti que, dans le cadre de l'externalisation de la fonction habillement, la maîtrise d'ouvrage et la conception des tenues de combat restaient bien de la compétence de nos armées.
La gestion des stocks vestimentaires correspondant à une période où nous avions le service national ou des capacités de mobilisation importantes de nos réservistes n'a plus de sens aujourd'hui : il était donc légitime de rationaliser son organisation. Deux grands centres logistiques seront donc confiés à des entreprises extérieures.
S'agissant plus particulièrement de l'adaptation du paquetage sur le théâtre afghan, il s'agissait moins d'externaliser que de réagir en urgence après les événements de la vallée d'Uzbine, en achetant sur étagère certains éléments de paquetage dont nous ne disposions pas. 9 millions d'euros en 2008 et 11 millions en 2009 ont été consacrés à la réalisation de nouveaux équipements ; je pense notamment aux gilets pare-balles, aux nouveaux treillis aux protections balistiques, ainsi qu'à la protection des oreilles et des yeux.