Depuis les débuts de la Ve République, l'on est passé d'une conduite ludique, caractérisée par une forte liberté, une faible réglementation… et un nombre élevé de morts, à une conduite plus réglementée dont l'effet a été d'atténuer les conséquences des accidents. Mais ne va-t-on pas en arriver à une conduite empêchée, du fait d'un trop grand nombre de contraintes ? Pour faire face à tous les dangers, il faut s'en tenir selon moi à l'indispensable, à ce qui est vital, sans s'attarder à des mesures qui n'auraient d'effets que « périphériques ». Ainsi, je ne vois pas l'utilité vitale des gants pour les motards – dont je suis.
Dans ce dilemme constant entre liberté et responsabilité, quels sont pour vous les domaines vitaux d'intervention et les catégories d'usagers pour lesquels nos efforts ne sont pas encore suffisants ?