Ces dix dernières années, assurément, le risque « mission » a mieux évolué que le risque civil qui concerne l'ensemble des Français. Mais nous ne saurions affirmer que cette amélioration se poursuivra durablement car les statistiques sont biaisées. Comme le révèle en effet le rapport que nous adressons aux professionnels de la route, si nous confrontons cette amélioration à l'état des parcs automobiles, à la consommation de carburant et aux heures passées à la conduite, nous sommes actuellement en sous-activité. Une reprise de l'activité ne confirmerait donc peut-être pas l'amélioration, surtout si elle impliquait la réembauche de nombreux intérimaires, qui sont les plus vulnérables au risque routier – n'est-ce pas, messieurs les représentants du ministère du travail ?