Certaines données très approfondies permettent d'avoir une meilleure appréciation de la vitesse des deux-roues dans les accidents, mais elles pèchent par leur faible représentativité. Cependant, sur 1 000 accidents étudiés récemment, environ 5 % sont imputables à des vitesses très élevées.
Cela étant, 20 % des problèmes de vitesse viennent, non du fait qu'elle est trop élevée dans l'absolu, mais qu'elle n'est pas adaptée aux situations. L'enjeu ne réside pas dans la limitation des vitesses extrêmes – qui constituent un problème marginal, qu'il faut bien sûr combattre – mais dans l'adoption de vitesses plus appropriées.