L'opposition nous a expliqué pourquoi elle soutenait le projet d'aider la Grèce tout en annonçant qu'elle allait voter contre le projet de loi qui vise à aider la Grèce ; l'opposition nous a expliqué que, bien sûr, elle voulait poursuivre la stratégie de réduction du déficit, mais en proposant comme alternative à nos propositions concrètes des solutions de boutiquiers. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Oui, chers collègues de l'opposition, c'est vrai, on s'est tout dit !
Mais laissez-moi ajouter ceci : le groupe majoritaire, qui bien évidemment va voter en faveur de ce projet de loi de finances rectificative, le fera non seulement par conviction mais aussi par ambition. Il n'a qu'un seul regret : que l'opposition continue, jour après jour, à manquer tous ses rendez-vous avec l'histoire !