Nous regrettons que seule une contribution volontaire des banques soit prévue. Nous proposions de subordonner la garantie accordée par l'État à un accord signé par les établissements financiers sur l'aménagement de la dette grecque. En effet, il est choquant que l'effort pèse uniquement sur les contribuables.
Enfin, nous considérons que le problème de la crise des dettes souveraines devra faire l'objet d'une réforme de grande ampleur favorable à la création d'un fédéralisme au sein de la zone euro.
Les centristes appellent les responsables européens à mettre en place une véritable gouvernance économique européenne par une harmonisation des politiques fiscale, budgétaire, économique et sociale des pays de la zone euro.
En conclusion, le groupe Nouveau centre ne s'opposera pas à ce projet de loi de finances rectificative. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC. – Rires et exclamations sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)