Monsieur Clément, vous êtes ancien ministre de la justice, mais surtout pas de la justice sociale ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. - (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
J'ai été frappé par le côté presque ridicule de l'université d'été de l'UMP à Marseille. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous étiez sens dessus dessous comme si l'impôt sur les parcs d'attraction, notamment sur le Futuroscope et le Puy du Fou, qui sont par ailleurs de très bons parcs, était la chose essentielle. Vous avez amusé la galerie pour faire oublier ce qui pénalise les classes populaires et les classes moyennes, c'est-à-dire la taxation supplémentaire pour les mutuelles. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je pense aux députés UMP qui, comme nous, reviennent dans leurs circonscriptions et entendent un certain nombre de critiques. Parmi ces critiques, vous devez entendre celle relatives aux promesses non tenues du « président du pouvoir d'achat ». C'est le pouvoir d'achat des classes populaires et des classes moyennes qui est directement atteint, c'est la majorité des Français qui est directement pénalisée.
Et elle est également pénalisée, comme vient de le dire François de Rugy, pour l'accès aux soins. Nous connaissons tous, dans nos permanences, sur tous les bancs de cet hémicycle, des personnes qui nous disent avoir du mal à accéder aux soins parce qu'ils n'ont pas les moyens de se payer une mutuelle. Parfois, les centres communaux d'action sociale interviennent pour aider certaines familles éloignées des soins. C'est aussi une question de santé publique, de droit à l'accès aux soins, et c'est là une double pénalité pour le pouvoir d'achat et pour la santé.
Je vous demande, mesdames et messieurs de la majorité, d'avoir le courage de dire, comme vous avez su le faire en modifiant quelques taxes, que cette mesure est une faute politique, et de retirer cet article ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)