Ne revenons pas, monsieur Brard, sur les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire ! (Murmures.)
Les ministères contribueront de manière proportionnelle au montant des crédits actuellement mis en réserve, à l'exception des missions « Aide publique au développement », « Culture », « Pouvoirs publics » et « Contrôle et conseil de l'État ». Le ministère de l'agriculture ne sera pas non plus concerné, puisqu'il autofinance le plan sécheresse. Quant à la répartition par programmes, elle a été ajustée par les ministères concernés aux contraintes de gestion déjà connues.
Dans ce contexte, la contribution du ministère de la défense a été forfaitairement augmentée – 230 millions au lieu de 190. Les annulations n'ont toutefois pas été uniformes, mais ciblées, et concernent des programmes qui ne financent pas les opérations extérieures, ainsi que, notamment, les crédits immobiliers du programme 212 : « Soutien de la politique de la défense ».
Certes, nous savons que le budget des opérations extérieures sera dépassé. Ces dépassements sont liés au fait que la France a assumé son rôle dans le monde en intervenant notamment aux côtés des peuples arabes mus par des aspirations démocratiques, comme ce fut le cas en Libye.