Je me suis moi-même rendu en Chine aux côtés du Président de la République, je suis allé au Brésil quelques heures plus tard pour discuter avec mon homologue brésilien. Nous discutons de toutes ces problématiques pour essayer de maîtriser l'ensemble.
À l'ordre du jour de cette présidence française, il y a des discussions sur la croissance durable et équilibrée qui intègrent les problématiques de liquidités mais également de monnaie.
Cela nous amène directement au deuxième thème : le système monétaire international avec la problématique de la monnaie chinoise et l'éventuelle évolution à terme d'un sentier d'intégration de ces grandes monnaies qui représentent désormais de grandes économies dans le panier des droits de tirage spéciaux.
Monsieur Eckert, je ne vous oublie pas dans ma réponse, que j'espère considérée comme respectueuse – c'est bien la moindre des choses – tout en précisant que mon silence n'était pas une mauvaise manière mais une volonté d'aller à l'essentiel du texte qui nous rassemble. Comme M. Emmanuelli, vous avez soulevé le point particulier de la taxe sur les transactions financières.
Nous avons deux calendriers synchrones et deux sujets de discussion sur deux périmètres parallèles mais qui vont trouver leur coordination. L'un est l'impulsion donnée par le Président français et la Chancelière allemande à l'échelle de la zone euro pour proposer, sur la base d'un axe franco-allemand, à nos partenaires et à la Commission, les modalités d'une taxe sur les transactions financières. L'idée étant évidemment qu'elle s'applique dans les vingt-sept pays de l'Union européenne et pas uniquement dans les dix-sept pays de la zone euro.