Monsieur le ministre, je suis surpris que vous ne daigniez pas répondre à des questions précises.
Notre assemblée a voté, à l'unanimité je crois, une résolution qui demandait au Gouvernement de mettre en oeuvre cette disposition dont on lit, ici ou là, qu'elle figure parmi les priorités du Président de la République et de la Chancelière allemande.
Je ne peux pas admettre que vous ne répondiez pas et que vous ne nous donniez pas ne serait-ce qu'une ébauche de calendrier et un engagement plus clair que les discours extrêmement réduits que vous faites ici devant la représentation nationale.
Il ne s'agit pas d'une petite affaire, nous l'avons dit. Une telle taxe peut dissuader la spéculation haute fréquence et, en outre, procurer un rapport financier très significatif se chiffrant en dizaines de milliards d'euros – ce n'est quand même pas rien –, même si le taux est fixé à 0,05 %.
Monsieur le président, soit le ministre daigne nous répondre sur cette question précise, soit je demanderai une suspension de séance au nom de mon groupe.