En vous écoutant, monsieur le député, je me disais qu'il y avait une grande différence entre nous. (« C'est vrai ! » sur les bancs du groupe SRC.) Vous n'avez qu'une seule préoccupation : l'obligation de moyens. Nous nous préoccupons, nous, de l'obligation de résultats ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. - (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Vous êtes enfermé, monsieur le député, dans une idéologie des moyens ; vous ne cessez de demander des postes supplémentaires, des moyens supplémentaires. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Quand j'écoute vos candidats à la candidature aux élections présidentielles, je m'inquiète profondément : dans quel monde vivent-ils, à réclamer des postes supplémentaires pour la rentrée 2012 ?
Cette politique des moyens menée depuis trente ans a-t-elle obtenu des résultats ? Vous le savez très bien, les moyens par élève ont augmenté de 80 % depuis 1980 ; vous le savez très bien, en cette rentrée, il y a 35 000 professeurs de plus qu'il y a vingt ans, alors qu'il y a 500 000 élèves de moins. Parmi les élèves des pays développés, les enfants français sont ceux qui vont le plus à l'école.
Cette stratégie a-t-elle permis d'obtenir de meilleurs résultats ? (« Non ! » sur les bancs du groupe UMP.) Malheureusement, la réponse est non, monsieur le député !
Pouvez-vous vous réjouir du fait que la France, cinquième puissance économique mondiale, se situe entre la vingt-deuxième et la vingt-sixième place dans les classements internationaux, dans les comparaisons internationales des systèmes éducatifs ?