La France et l'Allemagne représentant plus de 50 % de la richesse européenne, il est naturel et normal qu'ils soient un élément moteur dans les conditions de définition de cet accord.
Pour mémoire, je rappelle que cet accord confie les moyens nécessaires à un Fonds européen quelque les États apportent des garanties au lieu de se prêter les uns aux autres. Il permet d'intervenir, de stabiliser la zone et de protéger les pays sous programme de soutien – nous pensons à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal – et ceux qui sont menacés par des attaques de spéculation.
Vous m'interrogez sur la programmation du G7 des ministres des finances qui doit avoir lieu d'ici à la fin de la semaine. C'est en effet une semaine importante. Il ne s'agit pas de nier la réalité : nous la regardons en face. Nous sommes également attentifs à ce qui s'est passé aux États-Unis, à savoir les conséquences de la dégradation de la note américaine. Nous regardons avec beaucoup d'attention le calendrier, afin d'appliquer le plus rapidement possible les accords du 21 juillet.
C'est la raison pour laquelle la France a souhaité être aux avant-postes de ce calendrier. Nous attendons bien évidemment, demain, l'intervention du président Obama. Vous savez que la Banque centrale européenne s'inscrit dans la perspective d'une communication qui sera utile pour apporter les éléments de stabilité de la zone euro. Le G7 « Finances » mettra en perspective l'ensemble de ces éléments pour adresser des messages de confiance auxquels nous croyons fortement pour la zone euro et des messages qui prépareront aussi la perspective du G20 pour avoir une croissance forte, durable et équilibrée. Telle est la réponse globale attendue cette semaine et dans les semaines à venir. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)