Le point de vue du chercheur consiste à définir un idéal, tout en sachant qu'on rencontre toujours sur le terrain des problèmes d'ordre économique, financier ou syndical. En l'espèce, on poursuit un objectif d'insertion – il faut que les dix-huit-vingt-cinq ans obtiennent le permis – et un objectif de sécurité – on doit éviter que les jeunes titulaires du permis ne se tuent sur la route. La conduite accompagnée, qui est une bonne mesure au regard du premier critère, ne l'est pas pour le second, puisque les jeunes qui en ont bénéficié n'ont pas moins d'accidents que les autres.