Non. Nous sommes amenés à décomposer les résultats des études, car il n'en existe aucune du même genre en France, en raison de la difficulté à les réaliser. Les estimations de risque ont été rapportées à la prévalence du phénomène dans notre pays, mesurée par l'Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR). Le chiffre de 6 %, qui a peu évolué, nous paraît fiable. On peut ainsi évaluer, non le nombre de morts, mais le nombre d'accidents évités.
L'étude australienne de 2005, qui portait sur les accidents corporels, a suivi la même méthodologie et a donné les mêmes résultats que la canadienne qui, elle, portait sur les accidents matériels.
Aucune de ces deux études n'a révélé de différence entre l'utilisation du téléphone classique et le kit mains libres, ce qui ne veut assurément pas dire qu'il n'y en ait pas.