Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Lionel Tardy

Réunion du 1er septembre 2011 à 14h00
Mission d'information relative à l'analyse des causes des accidents de la circulation et à la prévention routière

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

Je reviens tout d'abord sur les éthylotests anti-démarrage. Nous sommes tous conscients, monsieur Huère, que cela peut poser des problèmes sur les véhicules de série, notamment en cas de démarrage d'urgence. Je rappelle cependant que la loi s'est bornée à instaurer ce dispositif pour les récidivistes de l'alcoolémie au volant, et avec un accompagnement. Pour le généraliser, il faudrait en diminuer le coût – nous en reparlerons.

Ma deuxième question s'adresse au CNPA. Vous nous dites que 2 millions de véhicules seulement, sur les 37 millions aujourd'hui en circulation, seraient équipés des systèmes de sécurité les plus récents. Quel a été l'impact de la prime à la casse à cet égard ? Si nous n'avons jamais eu de chiffres sur ce point, la mesure a tout de même dû contribuer à abaisser un peu la moyenne d'âge des véhicules. Quels véhicules les constructeurs ont-ils pu vendre à cette occasion ? S'est-il agi de véhicules bas de gamme, ou aussi de véhicules équipés des dispositifs les plus récents de sécurité active ou passive ? Il serait intéressant de le savoir : en l'absence de normes imposées, le choix d'équipements de sécurité par les acquéreurs dépendra de leur prix. L'ESC sera intégré sur les véhicules de série d'ici à la fin de l'année. Plus les systèmes seront intégrés d'office dans les véhicules, et mieux ce sera !

Je m'adresse maintenant au représentant du CEESAR. Si l'on parle bien de sécurité des véhicules au niveau européen, la pratique et la réglementation ne suivent guère. Je pense aux pneus neige, qui ne sont obligatoires que dans certains pays, mais aussi au suivi des amendes, à la protection des véhicules ou encore aux pièces détachées…

Monsieur Le Coz, quelle différence faites-vous entre le limiteur volontaire de vitesse et le régulateur de vitesse pour ce qui est de l'impact réel sur la sécurité routière ?

Je suis persuadé, monsieur Ehrlich, que le LAVIA constitue à terme une bonne solution. Le problème réside dans la mise à jour de la base embarquée, puisque les limitations de vitesse varient suivant les communes et les départements. À mon avis, un LAVIA en mode actif – avec un mode kick down permettant par exemple de « piler » en cas de besoin – associé à une base de données vraiment fiable peut être efficace. La Haute-Savoie est prête à être département pilote pour la mise en place de ce système, mais il faut d'abord régler la question de la base de données – gestion, mise à jour et aspects juridiques.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion